« L’Intégration Fonctionnelle (en séance individuelle) fait appel aux éléments les plus anciens de notre système sensoriel : le toucher, les sensations de traction et de pression, la chaleur de la main et la caresse. La personne, de plus en plus attentive, sent son tonus musculaire diminuer, sa respiration se faire plus régulière et plus profonde, son abdomen se détendre et sa peau, mieux irriguée, se dilater. Elle ressent ces choses selon un mode primitif volontairement oublié et retrouve le bien-être d’un jeune enfant en pleine croissance.
L’IF est essentiellement non verbale. Elle est efficace parce qu’une personne blessée – à la suite d’une intervention chirurgicale, de l’amputation d’une jambe, d’une paralysie cérébrale ou d’un autre des innombrables troubles possibles – a perdu la capacité de s’aider elle-même. Les personnes qui se trouvent dans ce genre de situation perdent leur assurance. Leur confiance en eux-mêmes est tellement ébranlée que la plupart des traitements ne produisent qu’une amélioration superficielle ou restent sans résultat.
L’IF atteint les sensations kinesthésiques les plus profondes, celles qui datent de la petite enfance. La personne oublie le monde extérieur pour se laisser complètement absorber par les changements qui interviennent à l’intérieur d’elle-même…
Une plus grande fluidité dans le mouvement des yeux, une meilleure rotation de la tête, un changement dans la distribution des pressions sur la plante des pieds, la réduction des tensions intercostales, le parachèvement des schémas musculaires autorisant une position debout harmonieuse, rien de tout cela ne serait possible sans une complète modification dans le fonctionnement neuronal des cortex moteur (ou volontaire) et sensoriel.
Le tonus musculaire baisse et devient plus uniforme ; un sentiment de bien-être domine. Les gens normaux ont trop d’occupations et passent à côté de quelque chose d’inestimable. Ils devraient essayer l’IF. »
LES PCM (Prise de Conscience par le Mouvement) Les mouvements pratiqués dans la méthode Feldenkraïs sont extrêmement doux.
Plutôt que de dépasser les limites du corps, il s’agit de se mettre à son écoute et d’explorer les sensations les plus subtiles.
C’est-à-dire par les sensations que l’on a de ce que l’on fait, et crée des variations qui vont permettre d’éclairer, qui vont permettre de chercher d’autres façons de faire, qui vont permettre de s’écouter différemment, de redevenir curieux par rapport à soi-même, parce qu’on sait très bien que beaucoup de limitations sont liées à sa façon de s’écouter, de se regarder, du point de vue que l’on a par rapport à soi-même, par rapport à ce qu’il faudrait faire. On a tous eu une éducation qui est très normative et là, dans notre travail,
on essaie, plutôt que de donner la norme, de faire émerger ce qui est bon pour la personne, ce qui est fonctionnel pour l’être humain, ce pour quoi nous sommes faits.
Dans une leçon de PCM, au lieu de toucher les élèves, le praticien donne des instructions verbales et les élèves initient eux-mêmes les mouvements. Les leçons sont soigneusement construites pour suivre ce que nous savons sur la façon dont le cerveau organise à la fois le mouvement et l’apprentissage. Comme dans les séances individuelles, les mouvements génèrent des sensations. Le système nerveux perçoit cette sensation ; c’est une forme primaire de conscience. d’un jeune enfant en pleine croissance.
L’IF est essentiellement non verbale. Elle est efficace parce qu’une personne blessée – à la suite d’une intervention chirurgicale, de l’amputation d’une jambe, d’une paralysie cérébrale ou d’un autre des innombrables troubles possibles – a perdu la capacité de s’aider elle-même. Les personnes qui se trouvent dans ce genre de situation perdent leur assurance. Leur confiance en eux-mêmes est tellement ébranlée que la plupart des traitements ne produisent qu’une amélioration superficielle ou restent sans résultat.
L’IF atteint les sensations kinesthésiques les plus profondes, celles qui datent de la petite enfance. La personne oublie le monde extérieur pour se laisser complètement absorber par les changements qui interviennent à l’intérieur d’elle-même…
Une plus grande fluidité dans le mouvement des yeux, une meilleure rotation de la tête, un changement dans la distribution des pressions sur la plante des pieds, la réduction des tensions intercostales, le parachèvement des schémas musculaires autorisant une position debout harmonieuse, rien de tout cela ne serait possible sans une complète modification dans le fonctionnement neuronal des cortex moteur (ou volontaire) et sensoriel.
Le tonus musculaire baisse et devient plus uniforme ; un sentiment de bien-être domine. Les gens normaux ont trop d’occupations et passent à côté de quelque chose d’inestimable. Ils devraient essayer l’IF. »