MOSHE FELDENKRAÏS

QUI EST-CE ?

Moshe Feldenkraïs (1904-1984), éminent physicien et expert en judo, a créé une méthode qui utilise la capacité au cerveau à apprendre et à former de nouveaux schémas.

SON HISTOIRE

Né en Ukraine en 1904, il gagne à l’âge de 14 ans, par ses propres moyens, la Palestine où il demeure une dizaine d’années.
A partir de 1928, il étudie à Paris. Après ses études d’ingénieur à l’ESTP, il travaille dans le laboratoire de Frédéric Joliot-Curie et Irène Curie et de Paul Langevin. Il devient docteur ès Sciences Physiques.
Suite à la rencontre en 1933 avec Maître Jigoro Kano – le fondateur du Judo, M.Feldenkrais fonde le Jiu Jitsu Club de France en 1936. Il deviendra en février 1939, la première ceinture noire de Judo délivrée en France.
Dans sa jeunesse, une blessure au genou lors d’un match de football déterminera plus tard l’orientation de son travail car face à l’incertitude du corps médical quant au rétablissement de l’articulation blessée, il se tourne vers lui-même et son propre potentiel. 
De par sa formation de physicien, Feldenkrais conçoit le corps comme une réalité physique constituée de poids et de masses qui s’équilibrent dans l’espace dans le jeu anti-gravitaire permettant d’être debout et de se mouvoir. Sa pratique du Judo ajoute l’expérience d’un mouvement efficace et harmonieux faisant usage de l’énergie minimale pour un résultat optimal. Par ailleurs, grâce à sa femme pédiatre, il découvre le processus qu’utilisent les enfants pour apprendre à se mouvoir et s’en inspire pour aider les adultes.
Toutes ces influences vont un jour converger vers une synthèse : une méthode qui repose sur l’écoute de soi à travers un mouvement dénué d’effort, en réponse aux contraintes de l’environnement. 
Après la seconde guerre mondiale, il se consacrera entièrement à la recherche qui donnera naissance à sa méthode qu’il enseignera aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, en Australie ou en Israël où il meurt en 1984.
Entre temps, par la pratique de sa propre méthode, Moshe Feldenkrais avait guéri son genou.

M. Feldenkraïs