La douleur chronique est souvent le seul paramètre pour se percevoir et évaluer les expériences de vie. Le chemin emprunté par les participants lors des PCM, leur a donné l’occasion de se réconcilier avec leur « corps en mouvement » en le redécouvrant comme une manifestation vitale de soi.
Peu à peu, la souffrance a été reléguée au second plan, laissant place à la curiosité, à l’expérience de la qualité des petits mouvements lents, à la prise de conscience de la valeur du repos, à la joie de se trouver capable d’agir dans le monde de manière nouvelle et inattendue.
Quelques retours des participants :
« Mon corps n’est pas seulement source de douleurs mais j’ai aussi redécouvert mon corps comme une partie active de ma vie et le mouvement comme une opportunité et une possibilité positives. »
« Aujourd’hui, comme résultat final, je suis une personne qui commence à bouger, qui commence à marcher, à faire de petites choses, j’ai une respiration qui me permet de dormir et je n’ai plus peur de bouger sur la partie gauche, ce côté qui pour moi est un gros handicap. »
« Et peut-être grâce au Feldenkraïs, j’ai compris que les maladies peuvent se gérer, et que ce n’est qu’en les gérant, qu’on peut non pas les vaincre, mais vivre avec. »